Samedi 16 août 2008 à 23:34

A la base un repas de famille, c'est long, c'est ennuyeux, on y vient par obligation. Généralement, on se fait trainer de force par nos parents, car ça fait huit ans, que nous n'avons pas vu nos grands-parent. On a fait la gueule tout le trajet, en pensant à notre grasse mat' amputée car il faut être sur place à midi. Maman a évidemment fait brailler mon interphone à 8h 00, maugréant car je n'étais pas prête.

10h00, après que  ma mère ait pesté autant de fois, que les heures comptent de secondes et avalé une demie cafetière,  je me retrouve violemment propulsée  dans la voiture. Devant le paysage déprimant de la Beauce,  je songe à ma grasse mat', au fait que le temps est trop bleu, pour aller déjeuner avec des inconnus, qui n'ont pas plus envie que moi d'être là, mais les liens du sang nous y oblige.
Pourtant j'aurais eu clairement mieux à faire... comme dormir, glander chez moi, ne rien faire.

A peine à mi-chemin, alors que je conversais via sms, avec une amie compatissante , je découvre que mon opérateur mobile ne couvre pas la zone. Bienvenue en enfer ! L'ambiance, dans la voiture est électrique. Le café a surexcité ma mère. Elle ronchonne nous sommes en retard, et le GPS, qui ne peut plus se synchroniser... Les travaux, et le retard causé par ma faute, l'excède. Je noie mes yeux dans le paysage qui semble interminablement identique. Au bout de deux heures et demie, nous sommes faces au lieu du rendez-vous... Un restaurant gastronomique, "le relais de chasse", une salle a été réservée pour la famille seulement. Ils tiennent à ce qu'on fasse réellement une overdose généalogique. Embrassades, hésitations. C'est Christine là-bas, oh le coup de vieux ! Axelle , je t'aurais pas reconnu, en même temps la dernière fois que je t'ai vu , tu avais un an et demi. Tu deviens quoi maintenant ? Ah, ingénieur chez Thomson !  Psst Eh maman, c'est qui la  vieille dame qui m'a sauté au cou avec la veste fuschia ? Tata Danielle ? ah ouais j'en ai une qui s'appelle comme ca. T'aurais pu, nous faire un trombinoscope, on aurait eu le temps de le potasser sur la route.

On cherche nos noms sur le plan de table. Bingo ! Ma mère est à huit tables de moi, et ma frangine de 20 ans, est à la table des poussins, entourée de bouteilles d'oasis.  Elle me fait des signes désespérés pendant le repas, alors qu'une prétendue collatérale de 4 ans, se sert allègrement  à pleine pognes dans son assiette. La même peste qui tout à l'heure, plongeait ses mains dans le sable du cendrier extérieur. A la mine réjouit de ma frangine, je me dis que j'ai eu de la chance, de me retrouver face à ma cousine issue de Germain ( d"ailleurs je le connais pas celui-la) qui n'a visiblement rien de plus à me dire que " je pourrais avoir de l'eau/ du sel/ du pain" et mon cousin militaire, qui se vante de ses exploits de brasse-bouillon.

Je me demande encore comment ai-je fais pour me retrouver là, après huit ans de quiétude... Toutes les bonnes choses, ont une fin... Justement ce repas est interminable, à croire que les bisaïeuls ont payé le traiteur, pour qu'il apporte le dessert qu'après leur mort, histoire de nous garder facticement auprès d'eux , le plus longtemps possible. S'en vient les traditionnelles photos de groupes, où le photographe peine à nous faire sourire. On stationne debout depuis 40 minutes, le soleil dans les yeux, car les petits tiennent pas en place, les vieux sont pas dans le cadre, et que Tonton  Gilbert était parti pisser. Comment veux- tu que l'on sourit, on s'est tapé la route, le discours de Pépé, le repas des chasseurs, et Aimable et son orchestre en fond sonore...

Les repas de famille, c'est bien quand on dit au revoir. On claque 80 bises, sur 40 pommes. C'est le festival de la joue : La joue poisseuse de bambins, la joue anorexique, de la joue rebondie, de la "qui-pique de barbus", de la parfumée, de la boutonneuse, de la douce...Le salut sonne au bout de la 80 ème bise, on en a presque un torticolis.

La prochaine fois, les vieux c'est moi qu'invite, et pas de panique ça sera rapide et ludique. On finira tous au quick de 12h02 à 12h10, évidemment on se retrouve au drive !














Mercredi 6 août 2008 à 8:33

Le Soldat Rose reprend, quelle chouette idée... Mais, évidemment avec des acteurs inconnus ... Bénabar, M, Louis Chedid et les autres ne seront plus là, pour assurer le spectacle ... L'intéret de la pièce c'etait les acteurs- chanteurs. Ca n' aura pas la même saveur...  Juste du déjà-vu, de la pâle imitation, les paroles des uns dans la bouche d'autres, moins talentueux.  .J'aime pas les reprises, ni les photocopies. Je préfère l'original, quitte à ce qu'il est une légère éraflure sur sa couche vynil.

Jeudi 19 juin 2008 à 23:01

Le soir quand loin de la porte , je me couche, je cherche parfois ce dos que j'entourais de mes bras. Le contact de cette peau contre la mienne. Douce, si douce. Quand l'angoisse me prend, je me dis , qui lira sur mon visage, et dans mes silences, mon tourment ? Est -ce que des bras rassurants et  des paroles tendres, me berceront de réconfort ? Est-ce que parler de tout est possible ? Nos jeux et nos rires, sont à d'autres. Nos bagarres, nos câlins, nos faiblesses, nos projets, nos bêtises et nos mots, doit-on les partager? Comment réagir devant le " déjà - vu - mignon- mais - fade ", on me l'a déjà fait mais tellement mieux.! Toutes ces photos, ces découvertes, ces musiques, ce tas de souvenirs et d'anecdotes croustillantes, drôles, ou pathétiques... Pas de messages dans la buée, pas de tabac à rouler sur le lino. Le lit trempé. La  douceur. Les vraies grasses matinées, les petits-déjeuners au lit, les pizzas d'en bas.  Nos moments télés. Nos débats-actualités. Nos pétages de plombs. Pour sur on s'amusait.

Comment vivre après la vie ? Comment est ta vie ? A quoi ressemble, ce chez nous, tes bisous, tes manies ? Et ta bouille d'enfant triste... Tes poses de mannequins. Tes siestes, les miennes... Ton sourire. Tes mains qui courent sur le manche de la guitare. Ta musique de rock star. Les pulls moutons, les calinous du soir en rentrant du taf. Les bains dans la douche. 

Moi, depuis, j'ai arrêté le café, j'ai arrêté de fumer... La vision d'une cafetière à trois heures du mat',  ou vide à 17h, me rend nostalgique. Je me dis que la nostalgie a du s'emparer de toi momentanément, subrepticement comme elle vient parfois, et par surprise me prend.



Jeudi 22 mai 2008 à 12:22

Une fois, n'est pas coutume, j'aborderais avec vous les déboires sexuels, que l'on m'a conté ou que j'ai vécu. L'histoire qui va suivre m' a été racontée par une amie.  Pour ceux qui n'ont pas connu la fac, difficile de vous décrire, l'atmosphère de liberté qui y règne. Les nuits estudiantines, sont hautement arrosées , ponctuées de nombreux jeux, que l'on juge stupides ou audacieux avec le recul des années. Les jeux à boire et les défis sont les jeux préférés. Il n'est pas rare de voir un de nos camarades finir nu dans une fontaine, ou bien avoir tenu le pari de boire 5 litres de Punch au cubis avec un entonoir vissé dans la bouche.

C'est dans ce contexte, de débauche, que Julie se trouvait. Les parents de l'un de ses amis, avait chargé leur progéniture, de garder la maison durant leur vacances. Le gentil enfant, en profita pour faire venir l'ensemble de ses amis, pour une soirée beuvrie. L'objectif étant de vider, le bar des parents, en buvant un "cercueil". Précisons pour les êtres purs, qu'il s'agit de mélanger tous les alcools présents dans le bar, et de s'en faire un cocktail. Plus l'heure avançait, plus les convives disparaissaient la tête dans la lunette des WCs, par la fenêtre du salon. Ils ne restaient plus qu'autour de la table Julie et l'hôte de la soirée, qui par miracle tenaient encore debout. L'alcool deshinibant, Julie jusqu'ici timide et reservée, entrepris de séduire le jeune homme qui lui faisait face. J'imagine assez bien la scène des oeillades digne des " Femmes publiques de Pigalle", un déhanché si chaloupé, que chaque risquait de lui rappeler les lois de la gravité. Malgré, sa haute teneur en alcool, ses yeux glauques, sa démarche de marin, et son haleine "relan de vomi", elle est parvenu à ses fins. Je vous passe les détails de l'effeuillage dans le couloir, des embrassades le long des portes, des jambes coincés dans le caleçon, de la chute qui a suivi.

Au matin, Julie se réveille avec une gueule de bois de première, et aux côtés de son nouvel amant. Elle se souvient difficilement de ce qui s'est passé. Cependant, lui revient en mémoire, que juste avant le début de l'acte, son partenaire, lui avait dit " Je vais mettre un élastique dentaire, à la base de mon sexe, pour faire durer le plaisir". Soudain, elle réalise que de nombreuses heures se sont écoulées, entre ce souvenir et l'instant présent, elle se fait violence, pour mettre de l'ordre dans ses idées brumeuses. Le jeune homme a ses côtés est catégorique: " Quel élastique ? Il n' y a pas eu d' élastique! Tu as révé".

A ces mots, elle renonce donc à l'idée de débattre, pourtant elle en avait la quasi- certitude.  Elle se promet, de ne plus boire autant. Elle se rendort, en espérant que la mémoire lui revienne plus nettement, et  que son mal de tête s'apaise.

Quelques heures plus tard, les épaves de la veille refont surface la mine blafarde. Chacun èrre dans la maison . Julie réquisitionne la salle de bain. Sous le jet brulant de la douche, elle recouvre peu à peu ses esprits. Soudain quelque chose, lui tombe sur le pied; elle regarde, et découvre dans le bac à douche LE PETIT ELASTIQUE BLANC  !

Vendredi 16 mai 2008 à 8:06

Il est canon, le chauffeur !

Ouais, et t'as vu ses yeux ... Hummm

Désolée, j'ai pas regardé que ses yeux...

Un vrai régal pour les yeux, ce type ...

Il a pas d'alliance

Bien gaulé...

 Arrete de le mater comme ça !

Je le mate pas, je l'imagine à poil !

Sous son T. shirt ratp, ça doit être joli aussi

Tu crois qu'on le reverra demain ?

J'espère c'est un bon antistress avant les exams

On descend là ! Dépêche !

Je veux pas descendre, je reste avec lui !

Intervention du chauffeur : " à demain mesdemoiselles "

Bouh, c'te honte  !

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