L'été, mes parents étant très pris par leurs activités professionnelles, me confiaient à la garde de Grand-parents "adoptifs". Ma Maminou, comme je me plaisais à la nommer, était assistante maternelle. En permanence, résonnait, en sa demeure, les rires des enfants. Cet été là, nous étions huit enfants d'âges différents, à déambuler du jardin, à la cuisine. Les journées étaient rythmées, par nos marelles, nos tangs oranges, les groseilles, les carrés de chocolat, les tours de balancelle. On observait Papinou qui s'affairait au potager, ou dans son atelier.Cet atelier, était pour nous, la caverne d'Ali Baba.On y chipait des clous, des tournevis, des boulons; nos vrais petits trésors de guerre.
Les grands, dont je faisais partie, martyrisaient "évidemment", les plus petits. Il y avait Anaïs, un bébé brun, potelé, qui avait la fâcheuse habitude d'attaquer nos chevilles et mollets, à renfort de Youpala. Cet enfant, avait peur des poupées. Dès qu'on lui en mettait une face à elle, elle se mettait à pousser des cris sur-aiguës. Nous trouvions cela hilarant. Maminou n'était pas dupe de ce jeu cruel, mais malgré ses réprimandes, nous répétions cette opération plusieurs fois par jour, sans jamais nous lasser.
Les grands, dont je faisais partie, martyrisaient "évidemment", les plus petits. Il y avait Anaïs, un bébé brun, potelé, qui avait la fâcheuse habitude d'attaquer nos chevilles et mollets, à renfort de Youpala. Cet enfant, avait peur des poupées. Dès qu'on lui en mettait une face à elle, elle se mettait à pousser des cris sur-aiguës. Nous trouvions cela hilarant. Maminou n'était pas dupe de ce jeu cruel, mais malgré ses réprimandes, nous répétions cette opération plusieurs fois par jour, sans jamais nous lasser.
Ce jour-là, nous avions abusé, de la tolérance des tympans de Maminou. Elle nous avait donc chassé, de la salle de jeu, gardant sous son aile la miss l'arsène. Nous étions donc à cours d'idées. Emilie dessina une marelle. Les garçons ont improvisé un foot entre les deux rosiers. Stéphanie, quant à elle, s'empara d'une craie et entrepris de dessiner, sur l' allée en béton devant le garage. Elle fut vite imitée, par sa jeune soeur, et moi-même. Les garçons eux aussi voulaient dessiner, et bientôt toute l'allée était recouverte de nos chefs d'oeuvre. Plus un centimètre carré de libre, il nous fallait donc trouver un nouveau support. Guillaume, et Josselin restés en retrait depuis l'arrêt du match de foot, voulurent eux aussi rivaliser avec Boticelli. On se chamaillait le moindre espace libre, jusqu'a s'en "scribouiller" mutuellement les dessins, parce-que le "tiens est moche"/ parce-que "c'est pas juste t'as pris tous le béton".
Le soir, au moment de ramasser et de ranger les jouets, Papinou supervisait les équipes de rangements, pour éviter qu' on exploite le talents des "petites mains". C'est alors, qu' il a fait l'affreuse découverte...
Le soir, au moment de ramasser et de ranger les jouets, Papinou supervisait les équipes de rangements, pour éviter qu' on exploite le talents des "petites mains". C'est alors, qu' il a fait l'affreuse découverte...