Jeudi 22 mai 2008 à 12:22

Une fois, n'est pas coutume, j'aborderais avec vous les déboires sexuels, que l'on m'a conté ou que j'ai vécu. L'histoire qui va suivre m' a été racontée par une amie.  Pour ceux qui n'ont pas connu la fac, difficile de vous décrire, l'atmosphère de liberté qui y règne. Les nuits estudiantines, sont hautement arrosées , ponctuées de nombreux jeux, que l'on juge stupides ou audacieux avec le recul des années. Les jeux à boire et les défis sont les jeux préférés. Il n'est pas rare de voir un de nos camarades finir nu dans une fontaine, ou bien avoir tenu le pari de boire 5 litres de Punch au cubis avec un entonoir vissé dans la bouche.

C'est dans ce contexte, de débauche, que Julie se trouvait. Les parents de l'un de ses amis, avait chargé leur progéniture, de garder la maison durant leur vacances. Le gentil enfant, en profita pour faire venir l'ensemble de ses amis, pour une soirée beuvrie. L'objectif étant de vider, le bar des parents, en buvant un "cercueil". Précisons pour les êtres purs, qu'il s'agit de mélanger tous les alcools présents dans le bar, et de s'en faire un cocktail. Plus l'heure avançait, plus les convives disparaissaient la tête dans la lunette des WCs, par la fenêtre du salon. Ils ne restaient plus qu'autour de la table Julie et l'hôte de la soirée, qui par miracle tenaient encore debout. L'alcool deshinibant, Julie jusqu'ici timide et reservée, entrepris de séduire le jeune homme qui lui faisait face. J'imagine assez bien la scène des oeillades digne des " Femmes publiques de Pigalle", un déhanché si chaloupé, que chaque risquait de lui rappeler les lois de la gravité. Malgré, sa haute teneur en alcool, ses yeux glauques, sa démarche de marin, et son haleine "relan de vomi", elle est parvenu à ses fins. Je vous passe les détails de l'effeuillage dans le couloir, des embrassades le long des portes, des jambes coincés dans le caleçon, de la chute qui a suivi.

Au matin, Julie se réveille avec une gueule de bois de première, et aux côtés de son nouvel amant. Elle se souvient difficilement de ce qui s'est passé. Cependant, lui revient en mémoire, que juste avant le début de l'acte, son partenaire, lui avait dit " Je vais mettre un élastique dentaire, à la base de mon sexe, pour faire durer le plaisir". Soudain, elle réalise que de nombreuses heures se sont écoulées, entre ce souvenir et l'instant présent, elle se fait violence, pour mettre de l'ordre dans ses idées brumeuses. Le jeune homme a ses côtés est catégorique: " Quel élastique ? Il n' y a pas eu d' élastique! Tu as révé".

A ces mots, elle renonce donc à l'idée de débattre, pourtant elle en avait la quasi- certitude.  Elle se promet, de ne plus boire autant. Elle se rendort, en espérant que la mémoire lui revienne plus nettement, et  que son mal de tête s'apaise.

Quelques heures plus tard, les épaves de la veille refont surface la mine blafarde. Chacun èrre dans la maison . Julie réquisitionne la salle de bain. Sous le jet brulant de la douche, elle recouvre peu à peu ses esprits. Soudain quelque chose, lui tombe sur le pied; elle regarde, et découvre dans le bac à douche LE PETIT ELASTIQUE BLANC  !

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