Dimanche 11 janvier 2009 à 16:18

http://maviesansmoi.cowblog.fr/images/caulepetalas10kb.jpgUne amitié de longue date, des rencontres autour d'un verre, des discussions sur l'amour, le travail, l'argent, le monde en général, des confidences deci delà.. Et un jour, une allusion qui flotte dans l'air comme son parfum que j'aime bien. Je connais ses manies, et ce parfum. Neuf ans, qu'il porte le même, alors ce parfum est devenu SON  parfum. De manière plus réductrice, il est devenu LUI.

Les allusions sont devenues plus récurrentes, et moins je le relevais, plus il redoublait d'effort. Puis de guerre lasse, il s'est résolu, à être le type avec qui on va prendre un verre quand on a le temps. La vie a fait son oeuvre, chacun a parcouru son chemin. On s'est perdu, puis retrouvé toujours autour du même café. Celui -ci avait augmenté , dans la même mesure que ses avances. Je devenais plus femme, plus affirmée, et j'avais remisé au placard, mes vêtements d'ado, un tantinet bab'. Lui avait troqué ses jeans, contre des costumes bien coupés, et ses docs marten's par des chaussures italiennes. On se voyait vieillir dans l'image de l'autre, chacun refletait un pan d'histoire , de biographie de notre duo. Nous admirions sans mot dire, les charmantes transformations, du temps sur nos êtres.

Régulièrement nous nous faisions face, pour un avant /après délicieux. Lui, l'ainé, moi la jeunette. Moi la déjantée, lui le réservé. Un duo étonnant, qui ne se serait jamais rencontré, si le destin n'avait pas fais des siennes, tout nous oppose, et pourtant. On apprend beaucoup aux côtés de quelqu'un de différent, la tolérance pour commencer, et le respect de l'autre et de ses idées, n'est pas une aptitude innée.

Dans nos apéros bilans, je lui ai dis , à mots couverts, que mon couple, était une comédie du bonheur . A mots couverts, au fil des verres, j'avancais même combien ma vie sexuelle était affligeante. Il me confia alors que la sienne était inexistante depuis des années. J'avais quelques idées derrière la tête, mais lui, avait abandonné l'idée de me séduire depuis un peu. Raviver cette envie était risquée, mais la perspective de se rendre service mutuellement était attrayante. La timidité , la gène et l'indécision ont fait que ce soir là, on s'est quitté sans y croire ...Il ne s'agissait pas d'amour mais de désir ...Fallait- il encore que les deux parties en soit convaincues !

Un flottement dans l'air, une envie en suspens...On s'est revu, il a été pris d'une douce folie. Lui, si réservé, est devenu entreprenant, fougueux. Il m' a caliné, dorloté. Sous ces doigts, contre sa peau, je me suis sentie devenir belle, désirable. Les complexes, comme nos vetements, dans un bruit de tissu froissés se sont envolés. Nos bouches se sont trouvées et le reste à suivi. Je redecouvrais ce corps qui naguère, m'avait fait chaviré. Ce corps qui était le témoin du temps. J'ai cherché dans sa nuque mes repères, son parfum . Je me suis souvenue de la saveur de ses baisers, de la douceur de sa peau. J'avais oublié nombreux détails, comme ces tatouages sur ses pectoraux. Un nouveau d'ailleurs siégeait sur à l'emplacement supposé de son coeur. Une émotion particulière, de se donner ainsi l'un à l'autre. Autrefois, il me faisait connaitre mes premiers émois, et aujourd'hui, il revient  mettre saupoudré de piment, ma libido en hibernation.  On s'est donné l'un à l' autre, sans rien attendre de plus que l'instant présent. Pas de sentiments a avouer, pas d'obligation de se rappeler... Pas d'implication d'aucune sorte, juste le plaisir auquel on se devait de s'amener ensemble ...

On a décidé de se revoir quand nous en aurions envie, envie de suspendre les obligations pour se laisser entrainer par la frénésie du plaisir, du goût  de l'inconséquence. Carpe Diem comme credo ! Ce texte comme un hommage, a un homme qui m'aime quand je l'entends, qui me rend divine quand il me désire, et que je rends dingue quand je le repousse un peu, juste pour la forme. Il me fait languir le double de ce que je lui fais subir. Rien ne nous va mieux que le plaisir. Le plaisir de se rappeler après pour se dire, comme c'etait bien... et qu'on en voudrait encore... Puis lorsque nos habits recouvrent nos corps, un baiser, met un terme à notre parenthèse, et nous reprenons nos routes, nos vies, nos obligations. On se réajuste  devant le miroir et on se dit  " au revoir". Un mot qui prend tout son sens, et eveille les notres.




Par CowTa le Mercredi 15 avril 2009 à 16:24
Dur dur réalité. là même pour moi, mais je me suis vite aperçue que les mensonges étais trop lourd.
 

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