Jeudi 19 juin 2008 à 23:01

Le soir quand loin de la porte , je me couche, je cherche parfois ce dos que j'entourais de mes bras. Le contact de cette peau contre la mienne. Douce, si douce. Quand l'angoisse me prend, je me dis , qui lira sur mon visage, et dans mes silences, mon tourment ? Est -ce que des bras rassurants et  des paroles tendres, me berceront de réconfort ? Est-ce que parler de tout est possible ? Nos jeux et nos rires, sont à d'autres. Nos bagarres, nos câlins, nos faiblesses, nos projets, nos bêtises et nos mots, doit-on les partager? Comment réagir devant le " déjà - vu - mignon- mais - fade ", on me l'a déjà fait mais tellement mieux.! Toutes ces photos, ces découvertes, ces musiques, ce tas de souvenirs et d'anecdotes croustillantes, drôles, ou pathétiques... Pas de messages dans la buée, pas de tabac à rouler sur le lino. Le lit trempé. La  douceur. Les vraies grasses matinées, les petits-déjeuners au lit, les pizzas d'en bas.  Nos moments télés. Nos débats-actualités. Nos pétages de plombs. Pour sur on s'amusait.

Comment vivre après la vie ? Comment est ta vie ? A quoi ressemble, ce chez nous, tes bisous, tes manies ? Et ta bouille d'enfant triste... Tes poses de mannequins. Tes siestes, les miennes... Ton sourire. Tes mains qui courent sur le manche de la guitare. Ta musique de rock star. Les pulls moutons, les calinous du soir en rentrant du taf. Les bains dans la douche. 

Moi, depuis, j'ai arrêté le café, j'ai arrêté de fumer... La vision d'une cafetière à trois heures du mat',  ou vide à 17h, me rend nostalgique. Je me dis que la nostalgie a du s'emparer de toi momentanément, subrepticement comme elle vient parfois, et par surprise me prend.



Par Lex le Vendredi 20 juin 2008 à 1:05
Toujours autant de café, L&M quand sa vas et intervalle quand sa vas moins, ma gratte ne me sort que des sons déjà entendu, je dors à ta place, ma bouille d'enfant triste est toujours ( trop ) présente, et cette nostalgie momentanée me colle a la peau comme un Smith et Wesson sur la tempe, et cette question en boucle ... était-ce le bon choix ? J'apprends doucement le pouvoir destructeur de la fierté, et pour tout le reste je pense que j'ai une énorme envie de t'en parlé, mêlée à une peur vicerale de te revoir.
 

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