Maviesansmoi - Ma vie sans moiMes élucubrations dithyrambiques et ubuesques, sur ma simple et morne existence... Ouais tout ça ... Un grand rien qui fait beaucoup.Cowbloghttp://maviesansmoi.cowblog.frMon, 09 Jun 2014 11:17:26 +0200180Comptabilité ou compte à reboursMon, 09 Jun 2014 11:17:00 +0200Mon, 09 Jun 2014 11:17:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/comptabilite-ou-compte-a-rebours-3266299.htmlMaviesansmoi+Quand on aime, on ne compte pas ! J'aimerais bien, j'aimerais tant penser ainsi. Il est possible que l'auteur de cette expression soit une personne qui a fait une overdose d'amour rose -guimauve ou soit quelqu'un de profondément malhonnête. Si on s'en tient à ce postulat,je n'aime pas. Je ne l'aime plus. 

Au début, il semblait avoir un crédit illimité tant je n'étais qu'amour, et infinie compréhension. Aujourd'hui, s'il s'énerve sans que je ne comprenne pourquoi, s'il est désagréable sans raison, s'il oublie mon anniversaire, ou toute autre date ou évènement important à mes yeux, je m'enfonce un peu plus dans cette déception qu'il m'inspire.

Je m'enfonce dans la déception, dans la haine, l'indifférence. En somme l'expression de son égocentrisme me mène au plus parfait désamour. Il est plus souvent blessant que rassurant. Jamais à l'écoute, toujours à ne penser qu'a lui. 

Rien ne semble ébranler ses convictions, rien ne semble vouloir le remettre en question, alors je songe avec de plus en plus de certitude à le quitter. Il n' y a plus de projection, je ne me vois pas vieillir avec ce monstre d'égoïsme. Il va falloir s'armer de courage pour mettre un terme à tout ça. 



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The promiseSun, 25 May 2014 22:44:00 +0200Sun, 25 May 2014 22:44:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/the-promise-3265749.htmlMaviesansmoi Le temps me glisse entre les doigts. J'aime revenir ici parfois. Je viens me rendre visite en somme. A elle, celle d'avant, celle qui n"était pas moi, et celle que je ne suis pas ou plus vraiment. J'ai l'impression d'ouvrir une vieille malle poussiéreuse. Une immersion plus douloureuse, car elle m'emmène bien au delà qu'une vieille carte d'anniversaire, une photo, ou un billet de concert mais dans mes émotions, mes tourments, mes colères.
Je me confronte à une période charnière de mon existence. Je me confronte à ses choix qui ont déterminé mon présent. Il a fallu ma dose de courage et de lâcheté pour arriver là . Il a fallu que je passe à la caisse, que je paie. Il y"a 6 ans, je voulais tout. Je voulais le bonheur, je voulais la passion. Il y a eu les désillusions. J'ai bataillé seule un temps aussi. J'avais perdu mes repères. J'ai tout fait à l'envers. J'ai voulu croire encore à l'amour, à la passion. J'ai appris qu'on me trompait, que je me trompais. Alors, j'ai décidé de tout balancer. Les amitiés bancales, les mecs pas à la hauteur. J'ai décidé de me battre seule. J'ai laissé la vie m'envahir. Cette fois là, je ne subissais pas je choisissais. Et ce fut le début, de l'ère des choix... Une rupture avec moi-même, qui me contentait de faire sans réfléchir, et de ne jamais assumer et préférer fuir. J'ai assumé. J'ai osé. J'ai dis les choses. Il n'a pas aimé. Mais ça ne m'importait plus, j'avais choisi sans lui.

A mesure que mon ventre s'arrondissait, j'avançais avec de moins en moins de craintes. Je lui avais promis que quoiqu'il advienne, je serais à la hauteur. Je serais forte, je serais déterminée, à lui offrir une belle vie et d'en finir avec celle que j'étais jusqu'ici. J'ai tué ceux que je n'aimais pas en moi quand elle est née. 

Depuis, c'est dans ses yeux et ses câlins, que je puise la force d'honorer cette promesse faite in utero. Comment trahir ce qui semble être gravé en elle.


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Volo - En attendant - Pas de requiemSat, 17 Oct 2009 13:36:00 +0200Sat, 17 Oct 2009 13:36:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/volo-en-attendant-pas-de-requiem-2919101.htmlMaviesansmoi
Comme je sais que t'aimes, ce genre de mélodie,
Et comme j'aimerais, que tu trouves ça joli,
Comme je sais que t'aimes pas les déclarations de flammes,
Et que j'devrais depuis le temps, plutôt t'appeler madame,
Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Comme je connaissais l'air de la mélancolie,
Comme je sais que t'aimes pas quand on pèse mal ses mots,
Vu comment que c'est le moment de se faire des cadeaux.


( Refrain )
S'il fallait que j'trouve comment faire pour te dire comment j't'aime,
Faudrait que j'ai le talent, d'écrire un requiem,
Pour donner une espèce de grâce inattendue,
Aux messes-basses, de mes peines perdues.


Comme je sais que t'aimes, ce genre de mélodie,
Comme ce serait déplacé d'en faire une tragédie,
Comme je sais que t'imagines bien ce que j'aimerais te dire,
Si je trouvais le moyen d'avoir le ton d'en rire,
Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Et comme ça me plairait d'en faire une parodie,
Comme tu sais je suis rarement toujours très rigolo,
Vu comment que c'est le moment pour se faire des cadeaux


( Refrain )


Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Comme je trouve qu'elle se prête, à cette psalmodie,
 

Comme je sais, que c'est pas courant, comme vocabulaire,
Et que t'as surement, d'autres choses à faire, qu'ouvrir un dictionnaire,
Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Et comme ça rime à rien, si je te la dédie,
Comme tu sais que ça m'aurait plu,
De la faire d'une autre façon,
Même si c'est pas pour toi, cette chanson !
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Epouse -moi c'est pas compliqué !Wed, 07 Oct 2009 18:36:00 +0200Wed, 07 Oct 2009 18:36:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/epouse-moi-c-est-pas-complique-2915191.htmlMaviesansmoiJ'ai envie de me marier. Je veux me marier. Pas avec n'importe qui, le premier venu ne fera sans doute jamais l'affaire. Je veux me marier avec toi. C'est dit ! 

Si des anciennes copines de lycée me lisaient, elles seraient en état de choc, à coup sur. Combien de fois ai-je soutenu que le mariage était une vaste fumisterie.  Je n'y voyais rien de positif, une pression familiale, une envie de journée de princesse pour les lectrices de cosmo sentant la trentaine se rapprocher. Je ne comprenais pas qu'on aie le besoin d'étaler son amour, pendant une cérémonie pompeuse et ennuyante où tout n'est que tape à l'oeil et exagération.  Avec tout cette débauche financière, pour sûr on aurait fait avancer la recherche sur le cancer....Mon petit côté Daria,  envisageait déjà le divorce, l'oubli de ces promesses faites dans l'église. Au sourire du marié, la certitude d'avoir fait une bonne affaire, ce mariage en juin l'arrangeait vraiment fiscalement, une chance qu'ils aient eu  cette date.  Et elle qui se gausse dans sa robe en mousseline, elle vivait pleinement son conte de fées, même si son homme est fin bourré, et danse un zouk collé -serré avec la cousine venue d'Alsace pas vue depuis 10 ans. Elle est émue la petite mariée, des larmes coulent sur ses joues, elle a pas finit de pleurer,  faut qu'elle s'y habitue... Telle était l'image que j'avais du mariage, puis les années ont passées, les rencontres se sont succedées, et tu m'as donné envie de prendre le bras de mon père , et d'aller te rejoindre à toute blinde devant l'autel. T'y rejoindre vite,, car tout ces regards sur toi, font que tu ne te sens pas très à l'aise  et dans ton costume, tu as un peu chaud... et t' y rejoindre  très vite, car je voudrais que toutes les photos de l'assistance soit floues. Ce jour là, on  ne ferait pas un album photo, juste un souvenir parfait dans nos mémoires, et rien qu'à nous. Un mirage, une hallucination collective.  On vivrait ce jour comme un jeu, comme une fête, tu sais que toi et moi, on ne s'est jamais pris au sérieux, en guise d'hommage, je te dirais peut -être " je t'aime petit con! ", avant de me pendre à ton cou pour un  baiser de cinéma. On choquera l'assistance, et on se marrera comme des gamins. A minuit , en vans et en jean, on ouvrira le bal... Je délire, mais c'est tellement ce que je voudrais...

La robe blanche, les fleurs, l'alliance, la famille, la fête, le pasteur et sa bénédiction. Je ne cherche pas en cela, la cérémonie pompeuse, et extravagante. Je rêve de simplicité à l'image de notre amour. On ne vit pas dans un conte de fées, et aucun de nous deux, ne pourraient endosser le costume de Prince et de Princesse. Oui je veux me marier, je n'envisage pas l'accomplissement de ma vie de femme sans cela. Je ne veux pas être juste une femme mariée. Je veux être Ta femme. Ce n'est pas une question de possession, non juste le bonheur d'être ensemble et de le dire à nos proches.

S'immortaliser aussi, faire de cet  amour que je te porte, une vérité  pour des décennies ou plus. Et dans un siècle ou deux, lorsque toi et moi ne serons plus que poussière, un type curieux  penché sur des registres matrimoniaux, saura qu'un jour nous nous sommes témoignés notre amour, et qu'en guise de cadeau de mariage tu m'as prêté ton nom.  J'ai envie de porter ton nom au quotidien comme une fierté. Je remplirais avec émotion ces documents administratifs, qui demande quel est mon nom de jeune fille et d"épouse.  Je me ferais une nouvelle signature, et je trouverais cela magnifique. Le mariage c'est une déclaration d'amour au quotidien, un je t'aime soufflé au creux de l'oreille en permanence.  Lorsque naitra notre premier enfant, j'aurais la certitude affirmée, que nous sommes une vraie famille, reliée par ton nom, et dirigée par l'amour.

Tu sais comment je suis avec les bagues, je suis exclusive, je n'en mets qu'une à la fois, et ne la quitte quasiment jamais. Tu penses bien que l'alliance, supplantera les autres. Je n'aurai qu'elle à mon doigt jusqu'a la fin. Quand je douterais de toi, car tu l'auras quitté, car tes doigts gonflent, car tu ne peux pas travailler avec ou que sais-je encore, je me souviendrais qu'un jour tu as glissé mon doigt dans  le  clone de ta bague, que tu y  étais pris comme un manche, mais que tu m'aimais ce jour -là.  Un mariage c'est un nom, une bague, une certitude. Si les choses étaient aussi simple pour toi, tu m"épouserais...
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Sacré Mathieu !Tue, 15 Sep 2009 12:18:00 +0200Tue, 15 Sep 2009 12:18:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/sacre-mathieu-2905020.htmlMaviesansmoi

Une fois de plus encore je noie
Tous les artifices de toi
Plus qu’abimé je me dois
D’intervenir sur mon émoi
C’est bien plus commode j’estime
Plutôt que je m’affirme victime
De travailler à affaiblir
L’impact de nos ex-plaisirs

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Devenir muse tout simplement ...Mon, 20 Jul 2009 02:45:00 +0200Mon, 20 Jul 2009 02:45:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/devenir-muse-tout-simplement-2879507.htmlMaviesansmoiJe pianotais des doigts sur la table, et tenais dans l'autre main une coupe d'un affreux champagne trop vert. Je tentais de trouver dans la foule des invités quelques têtes connues. J'échangeais quelques mots avec le père du marié. Les compliments d'usage, la beauté de la mariée, l'élégance de son fils, la salle si rustique le discours du maire.si drôle..Je me perdais en banalités pour ne pas rester l'esseulée, perchée sur ses talons, qui vidait coupe sur coupe pour se donner une certaine constance. A qui parler ? Que faire, pour ne pas avoir l'air de s'ennuyer ferme, et d'être trop seule dans ce monde de couples ?  Saluer les mariés, les accaparer le temps d'un verre à leur santé. Sourire à la grand-mère, aider mémé à s'asseoir, faire passer l'assiette de petits fours.Sourire encore, boire à nouveau...
Une cigarette pour casser le rythme de la valse des flutes de champagne vidées. Peut-être qu'au bout de dix coupes, le serveur ne me reconnaitra plus, ou qu'a force de faire couler ces bulles en moi, je noierais la culpabilité qui m'assaille quand je lui tends à nouveau ma flute ?
Soudain, je découvris un homme qui lui avait la parade. Il tenait tant et si bien son rôle, qu'on aurait pu croire qu'il avait été engagé par les mariés. Il portait une chemise noire, un pantalon qui en y regardant de plus prêt n'était qu'un simple jean noir. Il ne chaussait pas les mocassins de rigueur, mais une paire de Vans foncées. Je décidais de lui piquer sa technique, et de mitrailler tout ce petit monde qui fourmillait. Tous semblait avoir leur place, leur rôle à jouer, sauf lui et moi. Le marié cherche sa toute neuve femme. La mariée soupire en voyant l'état de son jupon. La belle mère houspille le traiteur. La Grand-mère avale tous les macarons à la fraise. Je mitraille en rafale. Je les immortalise. La mariée minaude. Le marié est ivre. La témoin de la mariée raconte avec force de détails l'enterrement de vie de jeune fille.
Soudains je la vis... Elle grimpait dangereusement sur une chaise pour être dans ma ligne de mire. Elle faisait mine de passer devant moi sans voir l'objectif. Elle devint de plus en plus insistante. S'invitant davantage sur les différentes photos, l'air détaché mais le sourire aux lèvres comme un trophée. Son manège durait et m'amusait beaucoup. Je l'invitais à venir seule devant l'objectif. Elle se tenait maladroitement face à moi. Elle soulevait son jupon et laissait apparaitre une  paire de basket plus très blanches. Elle se forçait à sourire à l'objectif de toutes ses dents.  Elle a dans le regard cette malice éclatante, et la certitude d'être magnifique. A 5 ans, on l'est forcément, on ne se pose même pas la question, c'est évident. Le photographe à la chemise noire de l'autre coté de la pièce a immortalisé le moment. Je faisais face à cette starlette décadente en puissance et je souriais à mon tour de toutes mes dents.  L' arroseuse arrosée a sorti son ciré. J'ai demandé son prénom à cette pettie princesse au jupon de tulle, et la minuscule Octavie a courru vers son père qui n'était autre que le photographe d'en face. Je vins à leur rencontre, je lui montrais les clichés de sa starlette de fille, et il me montra, ce grand sourire qui se dissimulait à peine derrière mon boitier.  Génée, je réorientais la conversation sur sa fille.Je le complimentais sur sa fillette, demandait son âge. Celle-ci, me dit de but en blanc : " tu sais mon papa n'a pas d'amoureuse , il est tout seul"  Cette fois ci , c'est lui qui a manqué de s'étouffer avec son petit four. " Non, il est pas tout seul , il t'a toi ?" Argument normalement infaillible pour les petites filles en phase oedipienne, chose qu'elle ne semblait pas connaitre. Elle m'expliqua alors ;" Oui, mais moi c'est pas pareil, je suis sa muse, pas son amoureuse, c'est mieux d'être une muse, tu vois, car c'est plus grand que l'amour". Merci fillette, j'y songerais, quand je serais grande, je serais muse, ou je ne serais pas ...


"Certaines personnes portent en elles,
d'une manière inexorable,
le compte à rebours du saccage intime."
David Foekinos




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J'emprunte les mots de Syrano dans l'espoir futile qu'ils aient de la valeur pour quelqu'un d'autre que moiMon, 20 Jul 2009 01:42:00 +0200Mon, 20 Jul 2009 01:42:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/j-emprunte-les-mots-de-syrano-dans-l-espoir-futile-qu-ils-aient-de-la-valeur-pour-quelqu-un-d-autre-que-moi-2879490.htmlMaviesansmoi

La fille de par le vent
Est arrivée un jour du ciel
Et j'ai compris que l'essentiel
C'était que rien n'est important

La fille de par le vent
Elle est tombée un jour sur moi
Elle n'a pas de chance
Suis qu'un pauvre gars qui décolle jamais
Et qu'a pas d'ailes
Mais j'apprends vite
Des ailes je m'en ferai en carton
Viens on prend la fuite
C'est ça partons

La fille de par le vent
Elle a soufflé sur ma peau
C'était doux comme un vol d'oiseaux
Mais violent comme un ouragan

La fille de par le vent
Elle a balayé mes envies
En ne laissant que de la vie
Et de l'espoir
Tout simplement

Si tu m'invites
A n'être libre qu'en chutant
Je lâche tout je quitte
Ce qui me rend mourant
Et pour la suite
On prendra l'air et ses courants
En s'abreuvant des limites
De l'espace et du temps

Je la sens par delà des cimes
Qu'elle fait danser dans l'orage
Elle ne le sait pas mais la dessine
Pour moi des formes dans les nuages

La fille de par le vent
Elle veut faire le tour de la terre
Et me dit même que l'univers
Pour nous ce n'est pas assez grand

La fille de par le vent
Ne croit plus trop en l'être humain
Mais quand elle s'imagine demain
Elle dit qu'avec moi elle l'attend
Ce n'est pas un mythe
La vie est belle dans ses tourments
Et les rêves qu'on abrite
Nous la font joliment

La fille de par le vent
Emporte tout sur son passage
Les maux et les mauvais présages
Partent avec elle au firmament

La fille de par le vent
A pris mon cœur dans ses bagages
Mais peu importe s'il voyage
Il s'enrichit c'est l'important

Ma réussite
Je ne l'imagine plus en chantant
Mais dans l'art qu'elle suscite
Quand elle s'habille en blanc
Ma réussite
Je ne l'imagine plus dans vingt ans
Mais ce qu'il l'abrite ici et maintenant

Je la sens par delà des cimes
Qu'elle fait danser dans l'orage
Elle ne le sait pas mais la dessine
Pour moi des formes dans les nuages

La fille de par le vent
Elle veut faire le tour de la terre
Et me dit même que l'univers
Pour nous ce n'est pas assez grand

La fille de par le vent
C'est une tornade dans un soupir
C''est une bise dans un sourire
Qui dévaste mes fondements
La fille de par le vent
Elle a brisé l'idée de pierre
Qui me dit que tout est sur terre
En sûreté
Eh bien non !]]>
Article 100 % niaisFri, 05 Jun 2009 18:51:00 +0200Fri, 05 Jun 2009 18:51:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/article-100-niais-2856227.htmlMaviesansmoi
Ses mots, sa bouche, le timbre de sa voix, sa nervosité, ses mains douces et graciles, la commissure de ses lèvres, son rasage à la biscotte, la profondeur de son regard, ses bras rassurants, son rire, ses danses improvisées qui ne ressemblent à aucune danse répertoriée,sa nuque, ses volutes de fumée qui emplissent la pièce, ses mots doux soufflés dans l'intimité de la couette, son parfum, sa famille, ses baisers, son visage fermé par la colère, ses doigts intrépides et explorateurs, son air triste,ses amis, son mépris,sa musique, le creux de son cou,  sa joie, sa gêne, son air taquin, ses désirs, sa malice, son inquiétude, la finesse de sa peau qui m' électrise,ses non- dits, ses absences qui s'éternisent, son sourire post -orgasme, ses fesses cachées sous d'amples vêtements, ses convictions et ses avis que nous ne partageons pas obligatoirement 

font sa beauté tout simplement ...
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A votre avis , vais -je lui tirer une larme pour sa fête ?Thu, 28 May 2009 02:51:00 +0200Thu, 28 May 2009 02:51:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/a-votre-avis-vais-je-lui-tirer-une-larme-pour-sa-fete-2851963.htmlMaviesansmoiOn s’est rencontré, il y’a longtemps toi et moi. A l’époque, tu avais trente trois ans, une vie bien rangée, une maison, une femme, la pelouse à tondre, et la voiture à laver. Je suis arrivée dans ton univers, un soir d’hiver, et j’ai tout chamboulé avec mon rire de gamine.

Pendant longtemps tu n’as pas su, sur quel pied danser… J’étais sans doute trop versatile, trop fragile. Je passais du rire aux larmes, sans que tu ne saches pourquoi. Je ne mettais pas les mots sur mes maux. Tu es un cartésien, un poil terre à terre, et moi je me nourrissais de contes, et d’histoires extraordinaires.  Tu te prêtais au jeu, sans vraiment y croire, mais je savais que pour moi t’aurais décroché la lune, et des étoiles avec, si j’avais voulu.

Tu étais fasciné par la couleur de mes yeux, l’ourlé de ma bouche, et la douceur de ma peau. J’étais ce qui t’était arrivé de plus beau, mais de plus effrayant aussi.  Tu n’étais pas à l’aise avec moi. J’attendais tant de toi, que la pression était forte. Tu te demandais quel avenir pour nous deux,  et lisais  dans mes yeux, une vaste incompréhension. 

J’opinais de la tête au menton, je passais ma main dans tes cheveux, je laissais sur ta joue l’empreinte d’un baiser mouillé.

Les années ont filées et moi avec. Je t’ai ri au nez, comme on se moque d’un vieux con, et j’ai filé loin  de tes sermons. Tu n’as pas su me retenir, et je t’en ai voulu. Tu m’as laissé vivre ce que je devais sans jamais t’opposer.  Tu m’as vite expliqué, qu’il fallait faire ses propres expériences.  

Les soirs de détresse, c’est à ta cravate que je me pendais.  J’inondais souvent ta veste de mes larmes de crocodile .  Je monopolisais ta ligne téléphonique pendant des heures. J’oubliais que toi, t’avais une vie, une femme, un appartement, une voiture à laver mais plus de chien…

On a mis des années à s’apprivoiser.  Tes voyages, mon inconstance, nos non-dits, et mon insolence, ont fait qu’il fallait se redécouvrir après chaque silence. Tu sais combien je te suis reconnaissante, de m’avoir toujours soutenue quelque soit mes choix. Je sais que tu m’aime envers et contre tout, qu’importe le chemin que je décide de choisir, tu seras toujours là, au bout du chemin à faire le pitre pour me faire sourire.

Tu as cette pudeur, cette réserve, tu évite les curiosités mal placées. Tu m’écoute, me conseille sans jamais me juger, ni me faire la morale. Je te confie mes déboires amoureux, mes petits malheurs, plus aisément qu’à mes meilleurs amis.

 Alors, si on me demande aujourd’hui, qui sont mes meilleurs amis, à tous les coups, j' inclue mon père…

 

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Un fond de tiroirs oublié ( suite de j'ai arrêté le café ...)Thu, 28 May 2009 02:18:00 +0200Thu, 28 May 2009 02:18:00 +0200http://maviesansmoi.cowblog.fr/un-fond-de-tiroirs-oublie-suite-de-j-ai-arrete-le-cafe-2851959.htmlMaviesansmoi 

J’ai définitivement repris la cigarette.  23h30, dans l’appartement tout beau, tout grand, j’entends les chats se poursuivre. Kits  se pend au rideau, Aka lui saute dessus.  Même pas la force de gueuler… Je suis fatiguée de toute façon. D’une fatigue plus morale que physique. J’ai dormis pendant deux semaines de tout mon soul, et pourtant ma tête a besoin de repos. Ce soir le canapé est squatté, une PS3  alimente toute l’attention de l’assistance.   Je vaque donc à mes occupations, guettant une éventuelle connexion sur msn. J’ai commencé « la consolante »… Je maudis le style. C’est brouillon, c’est bobo.  L’illustration de la couverture est parfaitement le reflet du livre… J’abandonne la lecture… Charles et ses mystères, et ses non-dits, me prennent la tête. La critique à encenser ce torchon… Je continuerais demain, il y a certainement une raison, reste à savoir s’il ne s’agit pas juste du nom de l’auteur.

 Emmitouflée dans le plaid vert luciole, je suis bien là… une bouffée, la fumée… J’aurais presque envie de renouer avec le café… Comme la semaine dernière…  Entourée et seule. La solitude revêt parfois des aspects inattendus.  Il n’y a que les sirènes de GTA, la guerre des chats. Les touches du clavier, emplissent les 44 m2 de séjour. Pour sûr, ça manque de meubles, de tapis ici, et de moi aussi. Je regarde la décoration, et je me dis que le style épuré c’est pas mal. Du moi, ici ou là, y’en a presque pas… Il me manque un masque africain où est-il passé celui-là. Ce masque d’ébène, avec ce visage de femme cornue… Disparu, ça me chagrine de voir, qu’en tout et pour tout… J’ai pour repère ici, que ma veste et cet autre masque, posé négligemment sur le buffet.  Les fleurs offertes, pour ma pendaison de crémaillère ont fanés. Les pates sont toujours dans la gouttière et la pluie n’arrange rien à l’affaire.    Je me résigne à reprendre une clope, et californication, là où je l’avais laissé.  Je mets tout en vrac pour mieux ranger.  Des questions sans réponse, des idées mal  fagotées… Il manque à ma vie.  Cette vieille camarade de lycée, qui étudie la propédeutique… C’est quoi au juste ? 

Pas la curiosité de chercher… La PS3 s’est tu, plus de bruit de lui non plus… Il s’est endormi…et moi depuis combien de temps je dors ?

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