Lundi 9 juin 2014 à 11:17

+Quand on aime, on ne compte pas ! J'aimerais bien, j'aimerais tant penser ainsi. Il est possible que l'auteur de cette expression soit une personne qui a fait une overdose d'amour rose -guimauve ou soit quelqu'un de profondément malhonnête. Si on s'en tient à ce postulat,je n'aime pas. Je ne l'aime plus. 

Au début, il semblait avoir un crédit illimité tant je n'étais qu'amour, et infinie compréhension. Aujourd'hui, s'il s'énerve sans que je ne comprenne pourquoi, s'il est désagréable sans raison, s'il oublie mon anniversaire, ou toute autre date ou évènement important à mes yeux, je m'enfonce un peu plus dans cette déception qu'il m'inspire.

Je m'enfonce dans la déception, dans la haine, l'indifférence. En somme l'expression de son égocentrisme me mène au plus parfait désamour. Il est plus souvent blessant que rassurant. Jamais à l'écoute, toujours à ne penser qu'a lui. 

Rien ne semble ébranler ses convictions, rien ne semble vouloir le remettre en question, alors je songe avec de plus en plus de certitude à le quitter. Il n' y a plus de projection, je ne me vois pas vieillir avec ce monstre d'égoïsme. Il va falloir s'armer de courage pour mettre un terme à tout ça. 



Dimanche 25 mai 2014 à 22:44

 Le temps me glisse entre les doigts. J'aime revenir ici parfois. Je viens me rendre visite en somme. A elle, celle d'avant, celle qui n"était pas moi, et celle que je ne suis pas ou plus vraiment. J'ai l'impression d'ouvrir une vieille malle poussiéreuse. Une immersion plus douloureuse, car elle m'emmène bien au delà qu'une vieille carte d'anniversaire, une photo, ou un billet de concert mais dans mes émotions, mes tourments, mes colères.
Je me confronte à une période charnière de mon existence. Je me confronte à ses choix qui ont déterminé mon présent. Il a fallu ma dose de courage et de lâcheté pour arriver là . Il a fallu que je passe à la caisse, que je paie. Il y"a 6 ans, je voulais tout. Je voulais le bonheur, je voulais la passion. Il y a eu les désillusions. J'ai bataillé seule un temps aussi. J'avais perdu mes repères. J'ai tout fait à l'envers. J'ai voulu croire encore à l'amour, à la passion. J'ai appris qu'on me trompait, que je me trompais. Alors, j'ai décidé de tout balancer. Les amitiés bancales, les mecs pas à la hauteur. J'ai décidé de me battre seule. J'ai laissé la vie m'envahir. Cette fois là, je ne subissais pas je choisissais. Et ce fut le début, de l'ère des choix... Une rupture avec moi-même, qui me contentait de faire sans réfléchir, et de ne jamais assumer et préférer fuir. J'ai assumé. J'ai osé. J'ai dis les choses. Il n'a pas aimé. Mais ça ne m'importait plus, j'avais choisi sans lui.

A mesure que mon ventre s'arrondissait, j'avançais avec de moins en moins de craintes. Je lui avais promis que quoiqu'il advienne, je serais à la hauteur. Je serais forte, je serais déterminée, à lui offrir une belle vie et d'en finir avec celle que j'étais jusqu'ici. J'ai tué ceux que je n'aimais pas en moi quand elle est née. 

Depuis, c'est dans ses yeux et ses câlins, que je puise la force d'honorer cette promesse faite in utero. Comment trahir ce qui semble être gravé en elle.


Samedi 17 octobre 2009 à 13:36


Comme je sais que t'aimes, ce genre de mélodie,
Et comme j'aimerais, que tu trouves ça joli,
Comme je sais que t'aimes pas les déclarations de flammes,
Et que j'devrais depuis le temps, plutôt t'appeler madame,
Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Comme je connaissais l'air de la mélancolie,
Comme je sais que t'aimes pas quand on pèse mal ses mots,
Vu comment que c'est le moment de se faire des cadeaux.


( Refrain )
S'il fallait que j'trouve comment faire pour te dire comment j't'aime,
Faudrait que j'ai le talent, d'écrire un requiem,
Pour donner une espèce de grâce inattendue,
Aux messes-basses, de mes peines perdues.


Comme je sais que t'aimes, ce genre de mélodie,
Comme ce serait déplacé d'en faire une tragédie,
Comme je sais que t'imagines bien ce que j'aimerais te dire,
Si je trouvais le moyen d'avoir le ton d'en rire,
Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Et comme ça me plairait d'en faire une parodie,
Comme tu sais je suis rarement toujours très rigolo,
Vu comment que c'est le moment pour se faire des cadeaux


( Refrain )


Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Comme je trouve qu'elle se prête, à cette psalmodie,
 

Comme je sais, que c'est pas courant, comme vocabulaire,
Et que t'as surement, d'autres choses à faire, qu'ouvrir un dictionnaire,
Comme je sais que t'aimes ce genre de mélodie,
Et comme ça rime à rien, si je te la dédie,
Comme tu sais que ça m'aurait plu,
De la faire d'une autre façon,
Même si c'est pas pour toi, cette chanson !

Mercredi 7 octobre 2009 à 18:36

J'ai envie de me marier. Je veux me marier. Pas avec n'importe qui, le premier venu ne fera sans doute jamais l'affaire. Je veux me marier avec toi. C'est dit ! 

Si des anciennes copines de lycée me lisaient, elles seraient en état de choc, à coup sur. Combien de fois ai-je soutenu que le mariage était une vaste fumisterie.  Je n'y voyais rien de positif, une pression familiale, une envie de journée de princesse pour les lectrices de cosmo sentant la trentaine se rapprocher. Je ne comprenais pas qu'on aie le besoin d'étaler son amour, pendant une cérémonie pompeuse et ennuyante où tout n'est que tape à l'oeil et exagération.  Avec tout cette débauche financière, pour sûr on aurait fait avancer la recherche sur le cancer....Mon petit côté Daria,  envisageait déjà le divorce, l'oubli de ces promesses faites dans l'église. Au sourire du marié, la certitude d'avoir fait une bonne affaire, ce mariage en juin l'arrangeait vraiment fiscalement, une chance qu'ils aient eu  cette date.  Et elle qui se gausse dans sa robe en mousseline, elle vivait pleinement son conte de fées, même si son homme est fin bourré, et danse un zouk collé -serré avec la cousine venue d'Alsace pas vue depuis 10 ans. Elle est émue la petite mariée, des larmes coulent sur ses joues, elle a pas finit de pleurer,  faut qu'elle s'y habitue... Telle était l'image que j'avais du mariage, puis les années ont passées, les rencontres se sont succedées, et tu m'as donné envie de prendre le bras de mon père , et d'aller te rejoindre à toute blinde devant l'autel. T'y rejoindre vite,, car tout ces regards sur toi, font que tu ne te sens pas très à l'aise  et dans ton costume, tu as un peu chaud... et t' y rejoindre  très vite, car je voudrais que toutes les photos de l'assistance soit floues. Ce jour là, on  ne ferait pas un album photo, juste un souvenir parfait dans nos mémoires, et rien qu'à nous. Un mirage, une hallucination collective.  On vivrait ce jour comme un jeu, comme une fête, tu sais que toi et moi, on ne s'est jamais pris au sérieux, en guise d'hommage, je te dirais peut -être " je t'aime petit con! ", avant de me pendre à ton cou pour un  baiser de cinéma. On choquera l'assistance, et on se marrera comme des gamins. A minuit , en vans et en jean, on ouvrira le bal... Je délire, mais c'est tellement ce que je voudrais...

La robe blanche, les fleurs, l'alliance, la famille, la fête, le pasteur et sa bénédiction. Je ne cherche pas en cela, la cérémonie pompeuse, et extravagante. Je rêve de simplicité à l'image de notre amour. On ne vit pas dans un conte de fées, et aucun de nous deux, ne pourraient endosser le costume de Prince et de Princesse. Oui je veux me marier, je n'envisage pas l'accomplissement de ma vie de femme sans cela. Je ne veux pas être juste une femme mariée. Je veux être Ta femme. Ce n'est pas une question de possession, non juste le bonheur d'être ensemble et de le dire à nos proches.

S'immortaliser aussi, faire de cet  amour que je te porte, une vérité  pour des décennies ou plus. Et dans un siècle ou deux, lorsque toi et moi ne serons plus que poussière, un type curieux  penché sur des registres matrimoniaux, saura qu'un jour nous nous sommes témoignés notre amour, et qu'en guise de cadeau de mariage tu m'as prêté ton nom.  J'ai envie de porter ton nom au quotidien comme une fierté. Je remplirais avec émotion ces documents administratifs, qui demande quel est mon nom de jeune fille et d"épouse.  Je me ferais une nouvelle signature, et je trouverais cela magnifique. Le mariage c'est une déclaration d'amour au quotidien, un je t'aime soufflé au creux de l'oreille en permanence.  Lorsque naitra notre premier enfant, j'aurais la certitude affirmée, que nous sommes une vraie famille, reliée par ton nom, et dirigée par l'amour.

Tu sais comment je suis avec les bagues, je suis exclusive, je n'en mets qu'une à la fois, et ne la quitte quasiment jamais. Tu penses bien que l'alliance, supplantera les autres. Je n'aurai qu'elle à mon doigt jusqu'a la fin. Quand je douterais de toi, car tu l'auras quitté, car tes doigts gonflent, car tu ne peux pas travailler avec ou que sais-je encore, je me souviendrais qu'un jour tu as glissé mon doigt dans  le  clone de ta bague, que tu y  étais pris comme un manche, mais que tu m'aimais ce jour -là.  Un mariage c'est un nom, une bague, une certitude. Si les choses étaient aussi simple pour toi, tu m"épouserais...
 

Mardi 15 septembre 2009 à 12:18



Une fois de plus encore je noie
Tous les artifices de toi
Plus qu’abimé je me dois
D’intervenir sur mon émoi
C’est bien plus commode j’estime
Plutôt que je m’affirme victime
De travailler à affaiblir
L’impact de nos ex-plaisirs

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